Balade dans Cauro- jour 3
Une balade tranquille dans les rues de Cauro en ce lundi matin de juin. Venez avec nous...
Tout commence par la mairie car notre "cassetta Flori" en est toute proche. La mairie est située sur une des routes principales de Corse, la RN 196 qui mène d'Ajaccio à Bonifacio.
La topographie de Cauro est particulière. C'est une commune très étendue (27,9km²) et le village lui-même est étiré, avec plusieurs coeurs de village.
Celui que tout visiteur voit, c'est celui qui se déploie le long de la nationale. Outre la mairie et l' école, on y trouve les commerces, les bars-restaurants et aussi de belles maisons anciennes toujours habitées à l'année et restaurées si nécessaires.
Mais cet aspect du village, c'est pour ceux qui ne prennent pas le temps d'y pénétrer car Cauro s'étend essentiellement sur l'un des côtés de la route, là où coule en contrebas le Prunelli . Le village descend d'abord doucement vers le fleuve puis repart à l'assaut des collines. Il faut de bons mollets pour habiter Cauro.
Chemin faisant nous rencontrons des maisons anciennes typiques de l'architecture corse de moyenne montagne,
... les restes du vieux moulin communal...
...deux fours à pain très bien conservés...
... mais aussi des maisons rénovées ...
ou de jolies maisons neuves...
Le coeur de l'ancien village c'est là, autour de la "maison communale", l'ancien nom porté par la mairie. C'est le bâtiment qui est surmonté d'une énorme horloge qui ne donne plus l'heure.
L'heure sonne par contre toujours au clocher de l'église Sainte-Barbe qui se trouve dans un troisième coeur de village.
Sans oublier bien sûr dans notre promenade le pont qui enjambe le Prunelli dont vous ferez la connaissance dans un prochain billet.
Notre visite se terminera, mais ce n'est pas triste, au cimetière de Cauro. C'est là que sont mes premiers souvenirs du village comme adolescente que son père amenait voir la tombe des ancêtres. Cette tombe j'y vais encore me recueillir à chacune de mes visites dans l'île. C'est elle qui me fait me sentir Corse où que je vive. Ce petit bout de terre où vous apercevez un petit rectangle de marbre à même la terre support d'un poème à ceux qui y reposent...