Pitsa
Sur la route de Koundouros où nous espérions bien retrouver notre ami félin Bichon, un drôle de spectacle nous attendait sur la plage de Poissès qu'on longe avant d'arriver à Koundouros. Sur la plage déserte et en contrebas, une grosse tache noire...
En y regardant de plus près, il s'agit d'un beau cheval noir qui s'abreuve tranquillement.
En allant à sa rencontre, nous découvrons tout un groupe de chats survivant comme ils peuvent près d'un restaurant fermé jusqu'à la prochaine saison. Une bonne dizaine de chats parmi lesquels trois chatons en assez mauvais état. L'un des trois, un petit noir, mourra d'ailleurs le lendemain.
A l'arrière du groupe, il y a celle qui est sûrement une petite chatte puisque elle est tricolore. Elle est toute menue et sale mais essaie quand même de se frayer un passage pour manger. Alors bien que nous savons que cela ne sera pas facile avec notre vie de voyageurs et avec nos propres chats, nous avons décidé de l'adopter pour lui donner une chance. Elle n'aurait pas survécu à l'hiver et aux parasites qui gonflaient son petit ventre.
Elle est donc revenue avec nous dans notre maison de Kéa dans un petit sac plastique avant de prendre une indispensable bonne douche chaude.
Toute propre, il ne lui reste plus qu'à explorer la maison. Celle que nous avons appelée Kalliopi comme la Muse de la Poésie, celle qui a la suprématie sur ses 8 soeurs, portera le surnom tout de même plus léger de Pitsa.
En fin de semaine Pitsa a quitté son île natale avec nous et a découvert sa maison athénienne et un personnage qui sera important dans sa vie, son... vétérinaire. Il pense qu'elle a deux mois environ et qu'elle avait effectivement bien besoin d'un traitement pour son intestin. Nous croisons très fort les doigts pour que notre petit chaton se rétablisse et puisse bientôt venir découvrir Toulouse et retrouver sa maman humaine.